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  • Photo du rédacteurJulie Adam

Pardonner ou ne pas pardonner, telle est la question !

"Jamais de la vie ! Après tout ce qu’il m’a fait ?! Il ne le mérite pas!!!"

Il est intéressant de voir comme nous considérons le pardon comme une sorte de libération pour l’Autre doublé d’un coup de boule à notre propre fierté...


Comme si ce processus n’apaiserait au bout du compte que le « fautif ». Je mets ici fautif entre guillemets car je considère que nous sommes, en tant qu’adultes, responsable à 50% de chacune de nos relations. Pour plus d’infos je vous invite à lire la très sérieuse publication « C’est celui qui le dit qui l’est ! » 😊 .


Pardonner: kesako?!


Pour commencer, je vous propose déjà de différencier les termes «pardonner» et «excuser».


Excuser suggère que l’autre a eu des raisons compréhensibles d’agir comme il l’a fait. Il a en quelques sortes des circonstances atténuantes. Nous pouvons donc l’excuser de son comportement car il n’est pas totalement responsable des conséquences de ses actes.


Pardonner ne signifie pas excuser ! Et cette différence est une différence de taille !

Nous ne reconnaissons dans ce cas aucune circonstance atténuante à l’autre. Nous pouvons cependant reconnaître que l’autre est un simple être humain imparfait, tout comme nous. Cette imperfection, et tout un tas de raisons que nous ignorons, l’ont amené à agir d’une façon qui nous a blessé. J’attire ici votre attention sur le fait que la gravité de l’acte n’est pas à considérer ici. Ce principe reste valable, peu importe la gravité ! Sans quoi nous tombons dans un système de pensée « injuste », à double vitesse. Et je suis persuadée que vous détestez ça, la "justice à double vitesse", n’est-ce pas ?...


Comme l'a dit un grand barbu, « que celui qui n’a jamais péché jette la première pierre ». Qui parmi nous n’a jamais blessé ou offensé quelqu’un ? Il est facile d’en vouloir aux autres pour leurs erreurs mais lorsqu’il s’agit de reconnaître les nôtres, c’est plus compliqué.


Je sens que cet argument peut passer pour les petites offenses… mais je me vois dans l’obligation d’aller plus loin en parlant des actes graves.


Pardonner les actes "impardonnables"


A nouveau, je n’envisage pas ici d’excuser ces personnes. Nous avons toujours le choix d’agir d’une façon ou d’une autre, elles ne sont donc pas excusables. Cependant, personne sur cette planète ne peut prétendre SAVOIR ce que l’autre vit ou a vécu, pense, ressent, etc. Nous pouvons connaître une personne depuis des années, même l’avoir mise au monde, nous ne saurons jamais vraiment ce qu’elle vit, pense ou ressent. Nous n’en avons pas la moindre idée. Nous avons déjà du mal à nous connaître nous-mêmes, alors croire le contraire est une illusion ! Il est donc, en définitive, impossible de juger l’autre. Dans son monde, cette personne a sans aucun doute des « raisons » d’avoir agi de cette façon, aussi horrible que cela puisse paraître.


Ceci est un premier élément.


Un deuxième élément, et celui-ci est le plus important : lorsque vous gardez de la rancœur, haine, colère contre quelqu’un, c’est vous que vous punissez en premier. Vous êtes la personne qui porte ces émotions négatives et celles-ci vous détruisent petit à petit. Les émotions niées ne sont pas anodines ! Elles perturbent notre mental, certes ! Mais elles perturbent également notre physiologie ! Elles agissent sur notre système nerveux, hormonal et cardiovasculaire (causant arythmie, dermatite, migraines, douleurs musculaires, etc). Sans parler des conséquences directes sur vos relations. Vous pouvez trouver un tas d’informations sur ce sujet en cherchant un peu.




Même si vous ne ressentez pas ces émotions enfouies au quotidien, celles-ci sont toujours en vous et continuent de vous nuire en arrière-plan. La preuve en est qu’il vous suffit de penser à cette situation qui vous a fait tant souffrir, et déjà les émotions remontent à la surface.


Couper les liens nocifs


Lorsque vous refusez de pardonner quelqu’un, c’est généralement parce que vous désirez couper tout contact avec lui, n’est-ce pas ? Vous voulez vous en débarrasser complètement, le sortir de votre vie...


C’est pourtant l’inverse qui arrive. Refuser de pardonner quelqu’un revient à maintenir un lien toxique (émotionnel, énergétique,…) avec cette personne. Vous continuez de porter une partie d’elle en vous-mêmes. Le pardon véritable vous libère, il ne vous rabaisse pas contrairement à ce que votre égo voudrait vous faire croire. Vous retrouvez votre sérénité.


Si vous avez le temps et l’envie d’approfondir ce sujet (entre autres), je vous conseille le documentaire « l’infinie puissance du cœur ».




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